Interview de Damien ANDREANI (promo 1997)
Interview réalisée dans le cadre du dossier "Ingénieurs ENSTA Paris et transformation numérique"
En quoi consiste ton métier ?
DA. : En tant que directeur informatique chez Geodis, je dois à la fois :
• mettre en œuvre les moyens humains et techniques pour assurer la bonne disponibilité et la performance des systèmes permettant le bon fonctionnement au quotidien de notre entreprise ;
• définir un plan stratégique et piloter les projets d’évolution du système d’information pour répondre aux besoins permanents de nos collaborateurs et/ou clients et s’adapter aux nouveaux enjeux du numérique.
• mettre en œuvre les moyens humains et techniques pour assurer la bonne disponibilité et la performance des systèmes permettant le bon fonctionnement au quotidien de notre entreprise ;
• définir un plan stratégique et piloter les projets d’évolution du système d’information pour répondre aux besoins permanents de nos collaborateurs et/ou clients et s’adapter aux nouveaux enjeux du numérique.
Quel a été ton cursus académique, et en particulier ta spécialisation à ENSTA Paris ?
DA. : J’ai suivi un cursus initialement scientifique en modélisation numérique et automatisme. Mais, ne souhaitant pas m’orienter vers une spécialisation trop pointue et technique, j’ai basculé sur un cursus généraliste dans l’industrie véhicule avec une option forte en numérique me permettant de connaître le métier de l’industrie (bureau d’étude, manufacturing, supply chain, commerce…) et l’apport du numérique sur ces différents métiers.
Quelles ont été les grandes étapes de ton parcours depuis ta sortie d’ENSTA Paris ?
DA. : J’ai d’abord intégré une ESN / SSII (Sopra Group) qui m’a permis de découvrir les métiers du service informatique à travers un rôle d’analyste et chef de projet dans diverses entreprises industrielles sur des projets de mise en place de progiciels (type ERP, MRP, CRM, WMS, GPAO...).
Puis, j’ai basculé dans l’industrie automobile pour prendre en charge les applications supply chain du SI afin de déployer et organiser le support de sites industriels en Europe.
Enfin, j’ai basculé sur des postes de directeur de systèmes d’information dans l’industrie du semi-conducteur puis logistique pour assurer le management des équipes informatiques et piloter les plans stratégiques d’évolution du SI.
Puis, j’ai basculé dans l’industrie automobile pour prendre en charge les applications supply chain du SI afin de déployer et organiser le support de sites industriels en Europe.
Enfin, j’ai basculé sur des postes de directeur de systèmes d’information dans l’industrie du semi-conducteur puis logistique pour assurer le management des équipes informatiques et piloter les plans stratégiques d’évolution du SI.
De ton point de vue, en quoi consiste la transformation numérique aujourd'hui et comment l'envisages-tu à l'avenir ?
DA. : La transformation numérique n’était, il y a encore quelques années, qu’un « outil » pour automatiser des tâches et faciliter l’échange de données afin de permettre aux entreprises d’être plus efficaces et rentables.
Depuis quelques années, la transformation numérique ou « digitale » apporte une nouvelle dimension en permettant de créer de nouveaux services à valeur ajoutée ou de faire évoluer des services structurellement et impose donc des transformations profondes des modèles d’entreprises.
Depuis quelques années, la transformation numérique ou « digitale » apporte une nouvelle dimension en permettant de créer de nouveaux services à valeur ajoutée ou de faire évoluer des services structurellement et impose donc des transformations profondes des modèles d’entreprises.
En quoi ta formation à ENSTA Paris t’a-t-elle aidé ou t’aide-t-elle dans cette action ? Dans ta fonction en général ?
DA. : ENSTA Paris m’a apporté à la fois des connaissances techniques robustes en systèmes d’information et à la fois une vue généraliste des différents métiers de l’industrie. Ce double angle de vue est fondamental pour être pertinent dans nos métiers, encore plus avec la nouvelle dimension que prend la transformation numérique.
Selon toi, quel rôle a / doit avoir l’ingénieur ENSTA Paris dans la transformation numérique ?
DA. : Un rôle justement alliant à la fois une connaissance numérique technique pointue de l’ingénieur et à la fois une bonne vision des métiers de l’industrie pour être en mesure de porter efficacement et de façon pertinente les nouveaux enjeux de la transformation numérique.
Gardes-tu un souvenir anecdotique de l’école ?
DA. : Des milliers d’anecdotes bien sûr mais en particulier les premiers PC UNIX mis à disposition des élèves, pendant la nuit dans les salles du boulevard Victor, pour faire leurs projets informatiques de modélisation numérique de groupe en découverte et autonomie totale. C’était très instructif techniquement et humainement.
As-tu des conseils à donner aux élèves actuels ?
DA. : Si vous n’avez pas de domaine de spécialisation pointue en tête et que vous ne savez pas vers quelle spécialité technique vous orienter, ce n’est pas grave. Au contraire, des connaissances transverses et généralistes peuvent être un vrai plus dans la transformation numérique.
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